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Daniel Croisé reconduit à la tête de BDO

26 October 2021

Interview paperjam.lu du 26.10.2021

Daniel Croisé est reconduit pour un deuxième mandat de managing partner chez BDO Luxembourg. Il nous parle des projets de sa firme pour les trois années à venir.

BDO n’est pas novice dans le secteur de l’audit, du conseil et des services aux entreprises. L’histoire commence en 1950 sous l’enseigne de la Fiduciaire Générale de Luxembourg. Après plusieurs fusions et scissions, la firme reçoit, à la fin des années 90, le réseau BDO International. Au début des années 2000, BDO Compagnie Fiduciaire employait 200 collaborateurs. BDO compte aujourd’hui environ 530 collaborateurs au Luxembourg.

En 2020, les entités du réseau BDO ont réalisé, au niveau mondial, un chiffre d’affaires de 9,2 milliards d’euros, en progression de 7,8%. Le réseau est présent dans 167 pays à travers 1.658 bureaux. BDO International est actif dans les grandes lignes de métiers traditionnels pour les grands réseaux d’audit et de conseil: l’audit et assurance, l’advisory, le tax et les business services & outsourcing (BSO).
 

6% de croissance probable

Au Grand-Duché, la firme est active sur chacun des quatre métiers du réseau. Daniel Croisé table pour l’exercice 2020-2021, clos ce 30 septembre, sur un chiffre d’affaires de l’ordre de 64 millions d’euros, ce qui représenterait une croissance de 6%. De quoi revendiquer la place de numéro 5 auprès des Big Four, estime-t-il. Il reconnaît toutefois qu’entre le numéro 4 et le numéro 5, l’écart est « encore important ». Tous les métiers ont participé à cette croissance, et plus particulièrement les départements Audit, Tax et Advisory. Pour la partie BSO, qui comprend une partie plus comptable et gestion de paye et représente une part importante de l’activité de la firme, la progression est moins prononcée.

L’élément qui différencie BDO de ses grands confrères, c’est « l’ancrage local très important », insiste le managing partner. Et si la firme ne cible pas exclusivement le segment de la clientèle locale, elle y consacre des équipes dans chacune de ses lignes de métiers avec, comme philosophie, un accompagnement généraliste à destination des artisans et des PME/TPE dans tous les secteurs de l’économie.

La clientèle internationale, beaucoup plus concentrée sur la place financière, est également servie. « Ce segment d’activité tire son dynamisme du secteur des fonds d’investissement et est particulièrement porté par la croissance du secteur alternatif, avec le private equity et le real estate en pointe, et par celle de l’Administration centrale des fonds. »
 

Leader sur le payroll

« Nous disposons d’une palette de services très large, probablement la plus complète du pays avec, d’un côté, toutes les prestations proposées par les grands cabinets et, de l’autre, tous les services que peuvent offrir les petites et moyennes fiduciaires », résume Daniel Croisé.

BDO Luxembourg revendique la place de leader en matière de payroll. « Toutes les grandes banques qui externalisent leur service Paye le font chez nous. » La firme audite également trois des dix plus grands employeurs du pays et des banques, «dont une systémique». Et si ces contrats d’audit sont dus, pour une grande part, au système de la rotation qui prévaut dans le secteur de l’audit, elle témoigne également de la bonne image de BDO Luxembourg sur la Place et de l’obtention d’une certaine taille critique.

BDO Luxembourg peut également, pour son développement, compter sur sa filiale BDO Technology, éditrice de logiciels fiscaux, de compliance et de payroll. « Des logiciels dont nous nous servons pour délivrer nos services, mais que nous commercialisons également à destination d’entreprises ou de fiduciaires. »
 

Priorité à la digitalisation

La digitalisation est justement l’une des priorités du nouveau mandat de Daniel Croisé, commencé ce 1er octobre. « Ceci afin d’atteindre les quatre objectifs que nous nous sommes fixés, qui sont l’amélioration de l’expérience client, de la satisfaction de la clientèle, de la qualité en matière de gestion des risques et l’accroissement de l’efficience et de la performance. »

La firme a lancé, en pleine pandémie, un grand projet de digitalisation et d’excellence opérationnelle.

Pandémie toujours: fin 2019, BDO Luxembourg avait lancé une phase test en matière de télétravail afin de voir, sous réserve des contraintes sociales et fiscales, quels étaient les possibilités et les besoins des collaborateurs. Ces derniers ont quasiment tous été équipés d’ordinateurs portables. « Lorsque le confinement est arrivé, nous étions mieux préparés que d’autres. Pour la quasi-totalité de nos activités, nous étions largement digitalisés, et le télétravail ne posait pas de problèmes opérationnels. »

Pour voir la place que prendra le télétravail après la crise du Covid, la clé sera de voir, à terme, comment les collaborateurs travaillent ensemble et comment sont intégrés les nouveaux entrants. Depuis le début de l’année, ce sont 130 nouveaux collaborateurs qui ont été recrutés.

 



Interview delano.lu du 26.10.2021

Daniel Croisé reappointed as managing partner of BDO

Daniel Croisé has been reappointed for a second term as managing partner of BDO Luxembourg. He tells us about his firm’s plans for the next three years.

BDO is no stranger to the audit, consultancy and business services sector. The story begins in 1950 under the name of Fiduciaire Générale du Luxembourg. After several mergers and splits, the firm became part of the BDO International network at the end of the 1990s. In the early 2000s, BDO Compagnie Fiduciaire employed 200 people. Today, BDO has approximately 530 employees in Luxembourg.

In 2020, the entities of the BDO network achieved a worldwide turnover of €9.2bn, an increase of 7.8%. The network is present in 167 countries through 1,658 offices. BDO International is active in the traditional business lines of the major audit and advisory networks: audit & assurance, advisory, tax and business services & outsourcing (BSO).
 

6% growth likely

In the grand duchy, the firm is active in each of the network's four business lines. Croisé is counting on turnover of around €64m for the 2020-2021 financial year, which ended on 30 September, which would represent growth of 6%. This would be enough to claim the number 5 spot after the Big 4, he believes. However, he acknowledges that the gap between the number 4 and number 5 is "still significant". All the business lines have participated in this growth, especially the audit, tax and advisory departments. For the BSO part, which includes a more accounting and payroll part, and represents an important portion of the firm's activity, the progression is less sizable.

The element that differentiates BDO from its big colleagues is "the very important local anchoring", insists the managing partner. And while the firm does not exclusively target the local client segment, it has dedicated teams in each of its business lines with a philosophy of generalist support for craftsmen and SMEs in all sectors of the economy.

International clients, who are much more concentrated in the financial centre, are also served. “This segment of activity draws its dynamism from the investment fund sector and is particularly driven by the growth of the alternative sector, with private equity and real estate at the forefront, and by the central fund administration sector.”
 

Leader in payroll

"We have a very wide range of services, probably the most complete in the country, with all the services offered by the large firms on the one hand and all the services that small and medium-sized fiduciaries can offer on the other," states Croisé.

BDO Luxembourg claims to be the leader in payroll. “All the big banks that outsource their payroll services do so with us.” The firm also audits three of the ten largest employers and banks in the country, “one of which is systemic”. And while these audit contracts are largely due to the rotation system that prevails in the audit sector, it is also a testament to BDO Luxembourg's good image in the marketplace and the achievement of a certain critical size.

BDO Luxembourg can also count on its subsidiary BDO Technology, which produces tax, compliance and payroll software, for its development. “Software that we use to deliver our services, but which we also market to companies and fiduciaries.”
 

Priority to digitalisation

Digitalisation is one of the priorities of Croisé’s new mandate, which began on 1 October. “This is in order to achieve the four objectives we have set ourselves, which are to improve the customer experience and customer satisfaction, to improve the quality of risk management and to increase efficiency and performance.”

In the midst of the pandemic, the firm has launched a major digitalisation and operational excellence project.

Still on the pandemic: at the end of 2019, BDO Luxembourg had launched a test phase in terms of teleworking in order to see, subject to stakeholder and fiscal constraints, what the possibilities and needs of employees were. Almost all employees were equipped with laptops. “When the lockdown came, we were better prepared than others. For almost all our activities, we were largely digitalised and teleworking did not pose any operational problems.”

The key to seeing how much teleworking will take place after the covid crisis will be to see how employees work together and how newcomers are integrated. Since the beginning of the year, 130 new employees have been recruited.